22 août 2008

Légalisation des jeux en ligne

Sous la pression express de Bruxelles, le gouvernement s'est résolu à libéraliser les jeux en ligne et à mettre fin au monopole de la Française des Jeux et du PMU. Le projet s'accompagne d'une « réflexion » sur l'évolution de l'actionnariat du groupe.

La nouvelle a été officialisée mercredi à l'occasion de la communication faite en Conseil des ministres sur la future organisation du secteur des jeux d'argent et de hasard. Le gouvernement s'est résolu à libéraliser les jeux en ligne et à mettre fin au monopole de la Française des Jeux et du PMU. Depuis plusieurs mois, Bruxelles menaçait Paris de sanctions dans ce domaine. Les professionnels privés estimaient déjà inéluctable une remise à plat des relations entre l'Etat et la société, certains d'entre eux pariant même sur sa « privatisation ». Un désengagement progressif A ce jour, la Française des Jeux est détenue à 72% par l'Etat et selon les Echos, « toutes les options sont à l'étude » : privatisation partielle, totale, statu quo, même si l'Elysée est favorable à « une évolution radicale du capital et du management ». Le scénario privilégié est celui d'un désengagement progressif pour ne garder qu'une participation majoritaire de 51% contre 72% actuellement.
D'ici l'an prochain, il reviendra à une autorité de tutelle de délivrer les « agréments » aux acteurs désireux de s'établir sur un marché français estimé à 3 ou 4 milliards d'euros annuels. L'Etat perçoit 5,3 milliards d'euros sur les jeux et paris se déroulant sur son territoire. La Française des Jeux représente à elle seule 3 milliards de gain via des taxes chaque année pour l'Etat.

Cette nouvelle ravira sans aucun doute les nombreux webmasters qui enfreignaient la loi et pourront désormais profiter de leurs affiliations de façon légale, du moins si la France accepte cet empiètement sur son droit national.

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